- EAN13
- 9782246830658
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 16/11/2022
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Aide EAN13 : 9782246830658
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« Puisque mon désir de vivre en dehors des prescriptions normatives de la
société binaire hétéro-patriarcale a été considéré comme une pathologie
clinique caractérisée sous le vocable de « dysphorie de genre », il m’a paru
intéressant de penser la situation planétaire actuelle comme une dysphorie
généralisée. Dysphoria mundi : la résistance d’une grande partie des corps
vivants de la planète à être subalternisés au sein d’un régime de savoir et de
pouvoir patriarco-colonial. »
Tel est le point de départ de ce livre de « philosophie documentaire » où
l’auteur, malade du covid et enfermé seul dans son appartement, emprunte à
tous les genres (essai, fiction, journal) pour raconter à sa façon un monde
dont les différentes horloges se sont synchronisées au rythme du virus, mais
aussi du racisme, du féminicide, du réchauffement climatique… et de la
rébellion à venir. Une manière de carnet philosophico-somatique d’un processus
de mutation planétaire en cours.
Si la modernité disciplinaire était hystérique ; si le fordisme, héritier des
séquelles des deux guerres mondiales sur la psyché collective, était
schizophrène ; le néolibéralisme cybernétique, lui, est dysphorique.
L’hypothèse centrale de cet essai : les événements qui se sont produits
pendant la crise du covid à l’échelle mondiale marquent le début de la fin du
réalisme capitaliste.
Sommes-nous condamnés à croire tout savoir et ne rien pouvoir faire pour
changer le cours des choses (paranoïa conspirationniste) ou continuer à tout
faire de la même manière mais sentir que plus rien n’a de sens (dépression
individualiste) ? Non : il est possible de franchir le pas vers une autre
épistémologie terrestre. Encore faut-il refuser la nouvelle alliance du
néolibéralisme numérique, des rhétoriques néo-nationalistes, l’explosion des
inégalités économiques, des violences raciales, sexuelles et de genres, la
destruction de la biosphère pour initier un profond processus de
décarbonisation, de dépatriarcalisation, de décolonisation : c’est l’«
hypothèse révolution » dont ce livre pose les prolégomènes…
société binaire hétéro-patriarcale a été considéré comme une pathologie
clinique caractérisée sous le vocable de « dysphorie de genre », il m’a paru
intéressant de penser la situation planétaire actuelle comme une dysphorie
généralisée. Dysphoria mundi : la résistance d’une grande partie des corps
vivants de la planète à être subalternisés au sein d’un régime de savoir et de
pouvoir patriarco-colonial. »
Tel est le point de départ de ce livre de « philosophie documentaire » où
l’auteur, malade du covid et enfermé seul dans son appartement, emprunte à
tous les genres (essai, fiction, journal) pour raconter à sa façon un monde
dont les différentes horloges se sont synchronisées au rythme du virus, mais
aussi du racisme, du féminicide, du réchauffement climatique… et de la
rébellion à venir. Une manière de carnet philosophico-somatique d’un processus
de mutation planétaire en cours.
Si la modernité disciplinaire était hystérique ; si le fordisme, héritier des
séquelles des deux guerres mondiales sur la psyché collective, était
schizophrène ; le néolibéralisme cybernétique, lui, est dysphorique.
L’hypothèse centrale de cet essai : les événements qui se sont produits
pendant la crise du covid à l’échelle mondiale marquent le début de la fin du
réalisme capitaliste.
Sommes-nous condamnés à croire tout savoir et ne rien pouvoir faire pour
changer le cours des choses (paranoïa conspirationniste) ou continuer à tout
faire de la même manière mais sentir que plus rien n’a de sens (dépression
individualiste) ? Non : il est possible de franchir le pas vers une autre
épistémologie terrestre. Encore faut-il refuser la nouvelle alliance du
néolibéralisme numérique, des rhétoriques néo-nationalistes, l’explosion des
inégalités économiques, des violences raciales, sexuelles et de genres, la
destruction de la biosphère pour initier un profond processus de
décarbonisation, de dépatriarcalisation, de décolonisation : c’est l’«
hypothèse révolution » dont ce livre pose les prolégomènes…
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