- Éditeur
- Éditions Prise de parole
- Date de publication
- 09/05/2018
- Collection
- Agora
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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La violence faite aux femmes et l’état de stress post-traumatique
Monique Benoit, Marc Trottier
Éditions Prise de parole
Agora
Offres
La violence conjugale provoque des traumatismes graves chez les femmes qui la
subissent et peut mener jusqu’au développement d’un état de stress post-
traumatique (ÉSPT). Comme la recherche sur ce trouble est incomplète – elle
s’intéresse généralement aux anciens combattants –, le présent ouvrage
examine, à partir de témoignages recueillis auprès de victimes et
d’intervenantes du Centre Victoria pour femmes et du Centre de counselling de
Sudbury, les liens entre la violence conjugale et l’ÉSPT, et plaide l’urgence
d’intégrer ce diagnostic aux programmes de traitement offerts aux femmes.
L’ouvrage se penche également sur le contexte sociopolitique et culturel de la
violence faite aux femmes. À cet égard, il évalue que si les centres d’aide de
Sudbury réussissent à offrir un soutien de première ligne, ils ne parviennent
pas à prendre adéquatement en charge l’ÉSPT avec lequel une part de leur
clientèle doit composer – et ce, particulièrement dans les milieux
francophones minoritaires. C’est pourquoi il milite pour l’adoption d’une
thérapie cognitivo-féministe et l’élaboration d’une offre de soins impliquant
la collaboration de plusieurs intervenants : travailleuses communautaires,
psychologues, forces de l’ordre, etc. Cette approche intégrée permettrait de
donner aux victimes le soutien dont elles ont besoin pour vivre pleinement à
nouveau.
subissent et peut mener jusqu’au développement d’un état de stress post-
traumatique (ÉSPT). Comme la recherche sur ce trouble est incomplète – elle
s’intéresse généralement aux anciens combattants –, le présent ouvrage
examine, à partir de témoignages recueillis auprès de victimes et
d’intervenantes du Centre Victoria pour femmes et du Centre de counselling de
Sudbury, les liens entre la violence conjugale et l’ÉSPT, et plaide l’urgence
d’intégrer ce diagnostic aux programmes de traitement offerts aux femmes.
L’ouvrage se penche également sur le contexte sociopolitique et culturel de la
violence faite aux femmes. À cet égard, il évalue que si les centres d’aide de
Sudbury réussissent à offrir un soutien de première ligne, ils ne parviennent
pas à prendre adéquatement en charge l’ÉSPT avec lequel une part de leur
clientèle doit composer – et ce, particulièrement dans les milieux
francophones minoritaires. C’est pourquoi il milite pour l’adoption d’une
thérapie cognitivo-féministe et l’élaboration d’une offre de soins impliquant
la collaboration de plusieurs intervenants : travailleuses communautaires,
psychologues, forces de l’ordre, etc. Cette approche intégrée permettrait de
donner aux victimes le soutien dont elles ont besoin pour vivre pleinement à
nouveau.
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